(Presque) plus de suppléments d’honoraires pour vos scanners et IRM en hôpital

Une situation qui était assez injuste

Pour passer un scanner ou une IRM, il faut se rendre dans un hôpital. Jusqu’il y a peu, des suppléments d’honoraires étaient très souvent facturés pour ce type de prestations. Très peu de radiologues sont en effet conventionnés et pratiquent dès lors les tarifs qu’ils souhaitent. Or, pour rappel, les suppléments demandés par les médecins non conventionnés ne sont pas remboursés par la mutualité. Passer un scanner ou une IRM coûtait donc très cher. Une situation qui était jugée anormale par le ministre de la Santé publique, Frank Vandenbroucke.

Une bonne nouvelle pour les patients

Grâce à un projet défendu par le ministre socialiste, la loi restreint désormais les suppléments d’honoraires pour l’imagerie médicale.

Depuis le 4 décembre 2023, les hôpitaux ne peuvent plus demander de suppléments d’honoraires pour des IRM ou des scanners effectués pendant les heures de bureau, ni pour des scanners urgents.

Il s’agit là d’un pas en avant vers un service de soins accessible financièrement à tout le monde. Chacun doit en effet pouvoir prétendre à des soins corrects quand cela s’avère nécessaire. De plus, l’imagerie médicale permet de détecter et d’avancer dans le traitement de maladies graves. Il était donc important que les tarifs baissent, afin que tout un chacun puisse être pris en charge rapidement.

Là où les suppléments restent

Les cas pour lesquels le montant pourrait être majoré sont les scanners non urgents qui sont réalisés en dehors des heures de bureau (entre 18h et 8h du matin), le week-end ou les jours fériés. Le patient devra alors en être clairement informé et ce dernier devra marquer son consentement par écrit.